Au bout de la plage il y a la fin du monde oder die philosophischen Ueberlegungen eines Strandläufers
Le littoral du Languedoc, trait d'union entre "mon" Midi de la France et l'Espagne, m'est pas familier du tout. Mais des lieux connus par des inscriptions sur l'autoroute qui mène à l'Espagne: La Grande Motte, Palavas, Sète, Agde, Valras, Gruissan, Narbone Plage, Leucate et Le Barcares s'égrainent comme des perles scintillantes sur un chapelet. Hans m'a rejoint pour m'aider à prier.
Le marcheur sur la plage, avec son sac lourd, comme un extraterrestre à la démarche d'un Dahu longeant le fil de l'eau, à gauche la mer limpide, de l'autre coté les dunes et entre deux de milliers d'éspèces de focs sans fourrure, à la couleur blanche, rose, rouge ou brun fonçé, entrecoupés de deux bandes multicolores, voire une bande ou aucune, s'allongent dans le sable, se tournent tantôt sur le ventre, tantôt sur le dos.
Le marcheur en prend pas note. Il continue son chemin, enjambant des chateaux de sable et des sirènes ravissantes, le regard fixé sur l'horizon. Càdiz est son but, au lointain, dans la brume.
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