samedi 31 décembre 2011

31.12.11 Ans Ende der Welt mit Nicolas

(Artikel für den deutschsprachigen Teil der Dezembernummer 2011 der Fachzeitschrift "Berner Wald", geschrieben in Algeciras Ende November)
5. Juli 2011. Mein 65. Geburtstag. Nach einem letzten Apero mit den Mitarbeitern der Waldabteilung 8 in Tavannes verlasse ich am Mittag endgültig meinen Arbeitsplatz.
Um vier Uhr nehme ich meinen Rucksack, beladen mit dem Nötigsten, das ich sorgfältig erlesen und wärend eines Jahres getestet habe. Ich ziehe die Tür des Hauses in La Neuveville zu, das letzte Mal für ein halbes Jahr.
Aber schon um sechs Uhr mache ich Halt im Clubhouse des Bootsclub in Erlach um meinen Geburtstag, meine Pensionierung und mein Abschied zu feiern. Eingeladen habe ich Freunde aus allen meinen Lebensepochen.
Und um Mitternacht nehme ich meinen Sack zum zweiten Mal, sage auf Wiedersehen und verschwinde im Dunkel der Nacht, zu Fuss Richtung Ende der Welt. Eine Fackel erhellt mir den Weg.
Und ich komme voran, Schritt um Schritt, auf meinem Weg über Bellegarde - Grenoble - Avignon - Marseille - Perpignan - Figueras - Barcelona - Tortosa - Teruel - Guadalajara - San Lorenzo del Escorial - Toledo - Alcaraz - Almeria - Granada - Ronda - Tarifa - Cadiz wo ich für die Kanarischen Inseln einschiffe. Von Insel zu Insel erreiche ich im Januar die Kleinste ganz im Westen: El Hierro mit dem Leuchtturm Orchilla: das Ende der Welt.
Warum? Warum etwas unternehmen, das nicht ganz ohne Risiko ist, gespickt mit Überraschungen und Unannehmlichkeiten? Und das im Moment wo die Pensionierung ansteht, der wohlverdiente Ruhestand?
Eigentlich weiss ich das selber nicht so recht. An einem Tag war die Idee da, einfach so. Hat mir Hans mit seiner Fussreise nach Paris die Idee gegeben oder Henri mit seiner Durchquerung der Schweiz?
Jedenfalls wagte ich zu Beginn nicht davon zu sprechen. Schon gar nicht mit meiner Gattin Doris. Aber eigentlich glaubte ich selber nicht daran. Die Kanarischen Inseln zu Fuss? 6 Monate unterwegs? Schon etwas verrückt, oder nicht?
Wenn ich zu Beginn nicht wusste warum so ist heute alles klarer: Nach einem geregelten Leben, wo die Entscheidungen in erster Linie von den "Andern" und der "Gesellschaft" getroffen wurden hatte ich nun die Gelegenheit selber zu tun und lassen was ich wollte. Mir selber ein ungewöhnliches Ziel zu setzen und dahin zu gehen. Allein, ohne Verantwortung für jemanden, nur für mich.
Und alles hinter mir lassen: die Arbeit notgedrungen, meine Stadt, mein See, meine Lüfte, meine Vergnügungen, mein Komfort, meine Freunde, meine Familie, meine Gattin (mit ihrem Einverständnis, immerhin!)
Und all das einzutauschen gegen ein einfaches Leben, wo es nur noch um Grundsätzliches geht: wo durchgehen, sich Essen zu beschaffen, wo schlafen. Und marschieren, marschieren, marschieren...das lüftet den Kopf.
Und dieses Nomadenleben gefällt mir gut. Ich lebe in den Tag, gehe auf den kaum noch aufzufindenden Wegen der Alten (sogar Römerstrassen!), ich brauche die unkenntlich gewordenen Viehwege und komme mit den Störchen aus ganz Europa in Algeciras an (heute Morgen wurde ich in meinem Zelt durch das Klappern von hunderten von Störchen geweckt, die auf einem Feld ihre letzte Rast vor Afrika machten; wunderschön!).
Nach diesem einmaligen Abenteuer kann ich getrost meinen neuen Lebensabschnitt beginnen. Ohne Verpflichtungen, frei für Neues, ohne Angst vor der grossen Leere.
Für jene, die an meiner Reise noch teilhaben möchten (obwohl sie ja schon bald zu Ende ist) schreibe ich einen Blog, führe eine Karte und mache ein Photoalbum auf der Internetseite www.bessire.ch/nicolas/nicolas.html
Que le vaya bien y hasta pronto
Nicolas Bessire

31.12.11 Au bout du monde avec Nicolas

(article pour la partie francophone du journal spécialisé "La Forêt bernoise" de décembre 2011, écrit à Algeciras fin novembre)

5 juillet 2011, jour de mon 65ème anniversaire. Je quitte définitivement mon travail à midi, après un dernier apéro pris avec tous les collaborateurs de la Division 8 à Tavannes.

A quatre heures, je saisis mon sac à dos avec une charge minutieusement étudiée et testée depuis une année. Je ferme la porte de la maison à La Neuveville derrière moi, la dernière fois pour une demi-année.

Mais à six heures déjà, je m'arrête à Cerlier dans le Clubhouse de la Société nautique pour préparer ma fête. J'ai convié tous mes amis pour fêter mon anniversaire, le début de ma retraite et mon départ. Il y a des représentants de toutes les époques de ma vie.

Et à minuit pile je reprends mon sac, je dis au revoir aux convives et disparais à pied, équipé d'une torche qui me montre le chemin dans la nuit noire, direction le bout du monde.

Et j'avance, jour après jour, sur un trajet Bellegarde - Grenoble - Avignon - Marseille - Perpignan - Figueras - Barcelona - Tortosa - Teruel - Guadalajara - San Lorenzo del Escorial - Toledo - Alcaraz - Almeria - Granada - Ronda - Tarifa - Cadiz où je prends le ferry pour les Islas Canarias. Ensuite, d'île en île, j'atteindrai en janvier celle qui est le plus à l'ouest : El Hierro, avec le phare Orchilla : la Fin du Monde.

Pourquoi ? Pourquoi se lancer dans une telle entreprise, avec un certain risque, beaucoup d'imprévus et plein d'incommodités ? Et ceci au moment de prendre la retraite, le repos bien mérité ?

Eh bien, je n'ai pas de réponse toute faite. L'idée m'est venue, un jour, je ne sais pas très bien comment. Est-ce Hans avec sa course à pied à Paris, est-ce Henri avec sa traversée de la Suisse qui m'en ont donné l'idée ?

Toujours est-il qu'au début je n'osais pas en parler, surtout pas à mon épouse Doris. Mais en fait je n'y croyais pas vraiment moi-même. Les Canaries à pied ? 6 mois de marche ? Un peu fou, non?

Si au début je ne savais pas pourquoi, aujourd'hui les choses sont plus claires :

Après une vie bien réglée, où les décisions sont prises avant tout par les "autres" ou par la "société", j'avais enfin la possibilité de ne faire que d'après ma tête. Me fixer un but hors du commun et d'y aller seul, sans la responsabilité de quelqu'un d'autre que moi.

Et de laisser derrière moi tout ce qui m'entoure : le travail par la force des choses, ma ville, mon lac, mes airs, mes divertissements, mon petit confort, mes amis, ma famille, mon épouse (avec son consentement, tout de même!).

Et d'échanger tout ça contre une vie simple, non matérialiste, où les problèmes sont basiques : par où passer, se procurer à manger, où dormir ? Et marcher, marcher, marcher... ça vide la tête.

Et cette vie de nomade me convient parfaitement. Je vis au jour le jour, utilise les chemins presque introuvables des anciens (même des romains !) Je marche sur les trajets de la transhumance d'antan, j'arrive à Algeciras avec les cigognes de toute l'Europe (ce matin j'ai été réveillé dans ma tente par une centaine de ces oiseaux craquetant joyeusement dans un pré, ultime halte avant la traversée pour l'Afrique : c'est merveilleux !)

Après cette expérience unique, je peux affronter la prochaine partie de ma vie sans contrainte, libre pour quelque chose de nouveau, sans avoir peur du grand vide.

Pour ceux qui voudraient encore suivre mon périple (quoi qu'il touche à sa fin),  je tiens un blog, une carte et un album de photos à l'adresse Internet www.bessire.ch/nicolas/nicolas.html

Que le vaya bien y hasta pronto

Nicolas Bessire

mercredi 28 décembre 2011

28.12.11 Del Roque Nublo (1803 m) a la Playa Güigüi

En Gran Canarias hay dos sitios emblemáticos:
El Roque Nublo, bloque de piedra volcanico puesto en equílibro precario toda arriba de la montaña por la naturaleza. ¡Ningun ser humano habría osada imaginar algo de semejante!
La Playa de Güigüi, unica playa en el mundo de cual puede decirse: ¡subimos a la playa!
Para ir a pie (no hay carretera) debes subir a un paso de 550 m al sur o de 700 m al norte. Esta playa esta mítico tambien para los niños de las flores (flower power) de los años 1968. Todavía y guedan unos dinosauros.
Los dos lugares se encuentran en la parte más salvaje de Gran Canaria. El sur-oeste, mi parte preferida despreciada por los touristas "todo incluida".



samedi 24 décembre 2011

24.12.11 Feliz Navidad

El 19 de mayo 1445 el fraile franciscano Juan Torcas, al buscar hierbas, he sido sorprendido para una tormenta violente. Se refugió en un pozo donde no solamente había el ruido del trueno pero tambien una musica celeste y una luz intense. Al entender su relato el abad del convento de Betancuria (Fuerteventura) se iba a buscar el origen de este fenómeno extraordinario y encontraba, en una grieta al lugar Malpaso la estatua de la virgen con el niño de 23 cm de altura, de un blanco brillante (alabastro): la Virgen de la Peña.
La estatua existe todavía hoy y esta conservada en la iglesia de Vega del Rio Palmas. Al lugar donde se encontraba la virgen ha sido construido una pequeña ermita.
Feliz Navidad.




jeudi 22 décembre 2011

22.12.11 Montaña Encantada - Fuerteventura

Al lado del pueblo modesto de Tindaya se eleva una montaña volcanica aisolada de unos 200 m (sobre el nivel del pueblo). Para los ancianos canarios esta montaña es sagrada. Ceremonias culturales han sido celebrados al pie de la falda. Jefes de los tribus han sido enterados aqui.
Sobre la cima se encuentran dibujos grabados en la roque. Representan pies y son similares a dibuchos encontrado en Lybia.
La montaña esta bajo protecciòn natural.
Pero la "Piedra roja" muy decorativa y de mucha valor esta explotado en dos canteras. Incluso el gobierno tiene el projecto de vaciar la montaña, vender la piedra y instalar una obra de arte de un scultor vasco.
Pero mucha gente se oponen a este idea y ahora estan tribunales que deben decidir si las autorizaciones extendidos son legales.
Para subir a la montaña necesitas una autorizaciòn del Medio Ambiente. He mirado la montaña de abajo.



jeudi 15 décembre 2011

14.12.11 Lanzarote

Lanzarote - isla de los contrarios: llanos de sable y montañas volcanicas; desiertos y jardines tropicales donde hay agua; playas con arena fina y acantilados vertiginosos; pequeñios pueblos modestos y lugares turisticos con desarollo exuberante; hay gente honrado y gente buscando dinero.
Una persona honrada y defensora de la belleza de la isla fue César Manrique, arcitecto y artiste lanzareño. Su imagen de marca son edificios integrandos la naturaleza ambiental. Trabajaba con piedras volcanicas y utilisaba estructuras volcanicas como burbujas y cuevas para sus obras. Son conocido el Mirador del Rio y Jameos de Agua.
Hace más que 20 años dije:
"Lanzarote es una isla pequeña, con una lógica cabida y un tamaño que permite un número determinado de habitantes.
Si realmente queremos tener una isla con el espacio vital para su desarrollo armónico, una inteligente planificación, tendra que parar urgentemente la irracionalidad de su caótico crecimiento que se apoyo en normas que parezcan, resultarían en cualquier pays culto y civilizado auténticamente delictivas."
Hoy, a ver el desarrollo de las tres centros turisticos, la gente irresponsable ha ganado el partido. ¿Quien puede parar el crecimiento canceroso todavía no terminado de estes ciudades? Esperamos que por fin "la crisis" cambiara los hechos.
Por suerte quedan unos pueblos en el interior y el norte que han conservado su ama: Haría, Famara, Orzola, Caleta del Sebo y otros. Pueblos donde el modo de vivir canariense existe todavía.



dimanche 11 décembre 2011

11.12.11 La Graciosa

Pequenio islote al norte de Lanzarote. Casi sin vegetación, arena, piedras volcanicas, un pueblo donde el tiempo esta parado.
La vida todavía se pasa tranquila, los pescadores salen al mar temprano, los turistas toman el café en las terrazas, las gaviotas gritan volando sobre el puerto.
Las calles no son asfaltadas pero cubiertas de arena. Todos van a pie.
La isla se descubre caminando o en bici.
En los restaurantes el pescado, servido con mojo rojo y verde, esta fresco.
¡Si el paraiso existe esta aqui!



samedi 10 décembre 2011

09.12.11 Dos hechos misteriosos y emblemáticos de España

Misterio 1: En cada lugar publico como bares, restaurantes, hostales etc. se puede ver un cartel con el texo suigente: "Esta establecimiento tiene libro de hojas de quejas/reclamaciones a disposición del consumidor que la solicite". Esta cartel esta oficial.
Si no soy contento del servicio puedo llenar un formulario y enviarlo a la Consejería de Turismo. Segun unas personas que he preguntado casi nunca esta posibilidad esta utilisado.  Despues un funcionario viene controlar y sanciones estan posibles.

Misterio 2: En cada bar puedes comprar billetes de la lotería nacional de Navidad. A veces debes comprar 1 billete de un valor de 20€ a 23€. 3€ van en la caja de una asociación. A vezes hay tambien una lista donde puedes escribir tu nombre. No tengo ningun idéa como funcciona.
De toda manera navidad sin lotería de navidad esta imposible. El sortéo esta el 22 de diciembre y hace parte de las festividades. Cada Español quien se respecta participa en este lotería. El premio principal se llama el gordo y esta dotado de 3 millones de Euros.
He comprado mi billete en Yé (Lanzarote) en favor del Club de Lucha (C.L.). ¡Tiene el número 28477!
Si quieres saber si gano algo debes mirar La 1 (televisión española) el 22 de diciembre.



mardi 6 décembre 2011

06.12.11 La llamada de las islas

En pocos horas abandono el continente. Estoy listo para las islas (reif für die Insel).
El buque ALBAYZIN de la compañía Acciona - Trasmediterránea ya esta al muelle en el puerto.
Saldré de Cádiz hoy a las 5 de la tarde y llegaré a Arrecife (Lanzarote) mañana a las 11 de la noche.
La travesía esta de 1088 km y dura 31 horas. El ferry avanza con una velocidad de crucero de 22 nudos que son 41 km/h (1 nudo = 1milla nautica/hora = 1,852 km/h).
El tiempo esta bueno. Ningun frente se acerca del trayecto Cádiz - Arrecife. Ni hay viento.
Estoy contento porque no soporto el movimiento de las olas sobre el mar. Me da la náusea.
Me allegro del viaje. ¡ Por la primera vez sin utilisar mis pies!



dimanche 4 décembre 2011

04.12.11 Cádiz, puerta del Atlantico

He llegado al fin de mi recorrido sobre el continente. Cádiz, un pies en la tierra firme, el otro en la mar. Ciudad importante desde hace 3000 años. Fenicios, griegos, romanos, arabes y españoles se han instalados aqui, para mas o menos tiempo.
Yo me gedaré aqui 2 dias, despues una caminata de 5 meses, recorriendo 3'400 km. ¡Waouh! ¡Uff!
He reemplazado mis zapatos 2veces, la camiseta, el colchon de aire pinchado y 3 veces mis calcetines.
He celebrado mi llegada con un pastel de chocolate y un café con leche. ¿Modesto, no?
(¡y por fin he encontrado sobre mi maquina mágica el "¿" y el "¡"!)



jeudi 1 décembre 2011

29.11.11 He visto Africa

Tarifa - punto meridional del continente europeo. Africa esta a unos 15 kilómetros.
Tarifa - lengua de tierra que separa el Atlantico del Mediterráneo.
De nueve esta emoción quando bajé de la Sierra de Luna a traves la centuria de aerogeneradores installados en las alturas de Tarifa. He alcanzado el punto sur de Europa caminando!
Pero no voy a cruzar el Estrecho. Puede ser una otra vez.



lundi 28 novembre 2011

02.12.11 España perdió el poder sobre los mares del mundo

Al largo del cabo de Trafalgar - 21 octubre 1805. 33 navìos de linea españoles y franceses afrontan 27 navìos britannicos.
Los britannicos quieren sobre todo dar una lección a Napoleon.
La batalla fue terrible. La flotilla hispano- francesa, bajo el mando del vicealmirante Villeneuve, hice una falta táctica y permitió al vicealmirante Nelson con la flota del Reino Unido de ganar el combate.
3'243 muertos en el campo de los españoles y franceses y 449 del lado de los britannicos.
Lord Nelson perdió sa vida en esta batalla.
Quando contemplé la mar al cabo de Trafalgar un frente de lluvia se acercó. El tiempo para sacar mis prendas y ya estuve mojado. Pretexto para entrar en el proximo restaurante para secarme y almuerzar.



01.12.11 Los Atúnes de Zahara

Los atúnes, en su emigraciòn desde la mar del Norte para desovar en el Mar Mediteràneo, pasan por el Estrecho de Gibraltar en marzo. Immenses bancos de pescado se desplazaban cerca de la orilla del mar a Zahara de los Atúnes. Los pescadores de este lugar esperaban la venida para organisar la pesca, llamada "Almadraba". El método es de cercar el pescado con redes, diminuar el circulo poco a poco hasta coger el atun casi a mano con ganchos desde los barcos formando un circulo. Este pesca duraba 1à 2 meses.
Hoy el pescado ha casi desaparecido. La Almadraba es reducido a un 10 % de que se hacía antes.
Pero en las restsurantes se puede todavía comer "Atún de Almadraba". Muy rico! Sobre todo el atún encebollado.
La primera de nuestra familia a visitar Zahara de los Atúnes esta Corinne que ha viajado por la Andalucía ya hace 15 años.


26.11.11 El bosque no solamente produce madera y leña

En los Parques naturales de Grazalema y de los Alcornocales mas importante es el producto del pasto y corteza.
El pasto produce el famoso jamon "Pata negra" y la corteza del Alcornoque esta conocido como corcho. El corcho esta utilisado como aislante y el jamon no necesita explicación.
Durante mi paseo en los parques y en los bosques de robles, encinas, quejigos y alcornoques (familia de los "Quercus") he vista por fin cerdos negros. Tambien habia alcornoques desnudos (con corteza quitada).



jeudi 24 novembre 2011

23.11.11 Un abieto que pincha

El Pinsapo (Abies pinsapo Boiss. 1838; tiens ce "Boiss." là nous dit quelque chose..., Sapin d'Espagne, Igeltanne), es un fósil viviente de los bosques de coniferes existentes en la Era Terciaria que no ha sobrevivido al frio del Cuaternario. Para crecer necessita conditiones climaticas muy especiales: veranos frescos, inviernos frios pero no tanto, precipitaciones elevados en primavera, niebles frequentes en otoño y primavera y una cierta humedad estival.
Estes condiciones existen todavía en Andalucía en el triangulo Málaga - Tarifa - Cádiz y sobre todo en la Sierra de las Nieves y la Sierra de Grazalema.
Tambien estaba necessario proteger los arboles de una explotación abusiva como mastil de buque de vela, como carbon de leña o deforestacion para ganar pastos.
En Grazalema hay aun un bosque dicho "El Pinsapar", joya del Parque con accesso restringuido.
El Pinsapo parece al pícea (Abeto rojo) con sus hojas dispuestas alrededor de la rama, y que, ademas, pinchan.
He pasado en el bosque de Pinsapos de Los Quejigales en la niebla. Aqui, sin lluvia, el sol esta humedo del effecto de peineta de las hojas del árbol.



mercredi 23 novembre 2011

23.11.11 Sierra de las Nieves gelada

El Torrecilla, altitud de 1919 m, montaña la más alta de la sierra en el camino de Tolox a Ronda, ha sido un "ganz verdammt harter Brocken" (Cathrine, Ursula, Ruth, Nina, Margrit: quien puedo ayudarme a traducir?)
Subida dura, con viento frío furioso de todos sentidos, nubes obscuras, niebla. Bajada en la lluvia saliendo de la niebla, mojanda hasta los huesos. Y como coronación: llegada al refugio atrancado. Pasé la noche en la tienda, temperatura baja los zero grados. Brr...
Pero: el pico es grandioso, la naturaleza indescriptible. Hay bosques naturales de Pinsapo (Abies Pinsapo) y de
Quejigos (Quercus faginea) fabulosos. Y en la niebla todo esta todavía mas impresionante!

Qien aplaude?



dimanche 20 novembre 2011

20.11.11 Rajoy - el campeón

Hemos elegido Mariano Rajoy del PP (Partido Popular = la derecha) como presidente a la succesión de Zapatero del PSOE (Partido Socialista Obrero España). Yo no: no es mi candidato, no es mi partido y tampoco no tengo (todavia) derechos de ciudadano español aqui. El resultado de este elecciones esta un espectacular tiron a la derecha.
Espero que los Españoles no se han equivocados. Yo creo que es un paso atras. Pero no voy criticar mi anfitrión. Es una decisión democratica.
En la mente de la gente Rajoy debera solucionar todos los problemas de España y sobre todo la crisis económica (con 20% de paro). Como si el presidente seria un Rey, un salvador, un mago.
Y casi todos olvidan que una nación democratica esta hecho de ciudadanos responsables. Y que es la entrega, la honradez y el trabajo de cada uno que va garantizar el bienestar de todo un pueblo.
Buena suerte Rajoy, buena suerte España!


jeudi 17 novembre 2011

16.11.11 Pierre Edmond Boissier

A la descente du Pic de La Maroma (2068 m) dans la Sierra de Tejeda au village de Canillas de Aceituno je découvre que je ne suis pas le premier Suisse à fouler ces contrés. Sur un panneau d'information touristique je lis le nom de Boissier, botaniste, qui a utilisé le même sentier que moi, el "Sendero de casa de Nieve".
Boissier est un botaniste suisse de Genève (1810 - 1885) qui a silloné toute l'Andaloucie. Ces découvertes sont publiées das l'ouvrage: Vojage botanique dans le midi de l'Espagne 1839 - 1845. Il est souvent consideré comme le père de la botanique espagnole. Il a fait la description de pas moins que 6000 nouvelles espèces. Le nom de ces plantes portent l'extension "Boiss.". Avec son mulet chargé de ses papiers à faire sècher les plantes récoltées et so aide local de Canillas, Tio Pepe, il intriguait les villageois. Que pouvait faire un homme à la montagne avec un baromètre, ramassant des plantes? "Coger pinchos, medir sierras, y por gusto, no puede ser..." (se piquer, mesurer les montagnes, et pour plaisir, ce n'est pas possible...)
Mais son séjour du 18 au 25 juin 1837 ainsi qu'un passage de La Maroma de Alhama à Canillas un peu plus tard, où il a passé la nuit dans une hutte d'épines au sommet, à impressionné jusqu'à ce jour et a laissé un souvenir de cette montagne pour toujours: la Anthyllis tejadensis Boiss. (Anthyllide - Wundklee)
Source: El viaje botánico de Pierre Edmond Boissier por el sur de España (1837) por Antonio Gonzáles Bueno, Facultad de Farmacia, Universidad Complutense, Madrid 2010.
J'ai suivi le même chemin que Boissier du nord au sud, traversé La Maroma dans le brouillard et campé à El Robledal et à La Rábita dans une nature fabuleuse mais sans connaître la fameuse petite fleur.



dimanche 13 novembre 2011

13.11.11 Un suspiro para Granada

Granada, ciudad arabé desde el año 711 hasta 1492 todavía respire la cultura islamica de la Africa del norte. Durante 781 años el este de la Andalucía ha sido la patria de los moros. Los testigos de este época estan fabulosos: los pueblos blancos de la Alpujarra, el barrio de Albayzín y sobre todo la Alhambra de Granada, los palacios de los sultanes nazarís.
Palacios con decoración arabé de las salas, patios y el harem. Arquitectura fabulosa integrando la piedra, el agua y la vegetación de los jardines.
Pero los Reyes Catolícos, Isabel I de Castilla y Fernando II de Aragon han dado un ultimátum al ultimo sultan Boabdil de la ciudad: o pelear contra las fuerzas prepotentes de los Reyes con todas las consequencias o abandonar Granada contra la promesa que los Reyes acceptan que los moros pueden guedarse en Andalucía y conservar su religión. Por suerte Boabdil ha elegido la secunda posibilidad y Granada con sus tesoros arabes ha sido respetado, al menos hasta 1609 quando los moros han sido expulsados sin embargo.
Boabdil se ha marchado de Granada, su paraiso, rumbo la mar al sur. Se ha vuelto una ultima vez subiendo un cerro y ha suspirado profundamente al ver al lejos su pays y su ciudad desaparecer.
Este paso se llama hoy " El suspiro del Moro".
Doris y yo hemos llegado a Granada por el paso del Suspiro del Moro, visitado la Alhambra, aprovechado de la comida arabé y recuperado nuestra energía.
Granada vale un suspiro!



vendredi 11 novembre 2011

08.11.11 Mulhacen 3479 m - Sierra Nevada

La Sierra Nevada, cadena de montañas conocido para el senderismo y el esqui, es muy alta. La cumbre se situa entre 2700 m y 3500 m. El pico el mas alto de la Peninsula iberica se encuentra acqui: el Mulhacen. En España solamente el Teide en Tenerife con sus 3718 m es mas alto.
En la Sierra, normalmente la nieve hace
su aparición en diciembre. En 2011, con el temporal de otoño excepcional, provocando daños y inundaciones en toda la España, la Sierra Nevada ha sido cuberto de nieve el 3 noviembre hasta 2000 m. No obstante he subido al Mulhacen desde Trevelez (desnivelación de 2000 m) en condiciones invernales, con mi mochila. Por primera vez he utilisado mis guantes y el gorro.
Durante 20 minutos he sido el hombre el más alto de España!
Ahora, por la tarde, estoy bien instalado delante la chiminea en el Refugio del Poqueira, lugar simpatica para el excursionista.



lundi 7 novembre 2011

07.11.11 Todo jamon

Trevelez - pueblo mas alto de España en la Alpujarra (Sierra Nevada) - aprovecha de un clima seco y fresco. Condiciones ideales para secar jamones de manera natural. Poco a poco se ha creado una industria de tratamiento de jamones de proveniencia de toda la Andalucía y mas lejos. Las
jamonerías estan installados en grandes edificios de tres pisos que dan al pueblo su aspecto tipico. El jamon madurado en Trevelez se llama jamon serrano (jamon de la montaña). Hay dos cualidades muy differentes: el jamon normal del cerdo domestico llamado pata blanca y el jamon del cerdo negro mi-salvaje (una mezcla entre el cerdo y el jabalí) pata negra.  La cualidad suprema es el jamon ibérico de bellota proveniente de un cerdo nutritido con bellotas (frutas del roble, alcornoque y encina) al menos algunas semanas antes de ser matado.
La duración del tratamiente de un jamon de mejor cualidad puede ser de 3 años!
En este condiciones es comprensible que los habitantes de Trevelez estan muy orguillosos de sus jamones. Hay tiendas donde el turista puede comprar su jamon. En los bares y restaurantes el jamon esta servido como tapa o como menu.
He comido una trucha con jamon al sabor muy extraño pero tipico para este lugar tan especial.



jeudi 3 novembre 2011

3.11.11 Le concombre et le poivron

Sais-tu d'où viennent les légumes que tu as mangés en salade aujourd'hui?
D'El Ejido (Almeria) pardi. Toute la plaine au sud de la Sierra de Gádor est couverte de serres en plastique blanc. On dirait de la neige. Y sont produites toutes sortes de légumes pour toute l'Europe.
Les villages dans la plaine d'El Ejido sont peuplés d'Africains noirs et du Maghreb. Main d'ouvre bon marché qui a permis l'accumulation d'une certaine richesse.
Sur les étals des magasins on trouve, entre autre, des pimientos verdes, inconnus en Suisse ou très rares. Un vrai délice.



dimanche 30 octobre 2011

30.10.11 Cabo de Gata

En el Parque natural de Cabo de Gata se encuentran las ultimas playas de España libre de casas y otros construcciones. La natura y esta respectada. Algunos pueblos de pescadores, transformados en lugares de vaccaciones simpaticos, como Agua Amarga, Las Negras, La Isleta del Moro y San José, ofrecen comodidades. Entre estos pueblos: un paysaje salvaje con playas paradisíacas. Un sendero va de una playa a otra cala, un placer inolvidable.



vendredi 28 octobre 2011

28.10.11 Schlafen neben der Piste 06

Auf der Karte sehe ich einen Flugplatz bei Los Gallardos und Turre. Piste 06 - 24 (das sagt mir doch etwas), 800 m lang. Ich gehe mal vorbei, vielleicht liegt ein Flug drin.
Aber oh je, das WAR ein Flugplatz. Piste hart aber Sträucher links und rechts. Bei einer Landung wäre der DUO mit abgeändert Spannweite stehen geblieben. Verlottertes Empfangsgebäude und vier alte, aber teilweise noch brauchbare Hangars. Hier könnte man noch Blech abschrauben.
Ich habe die Nacht in meinem Zelt am Pistenrand verbracht. Den Flug habe ich mir geträumt.




29.10.11 Vivir en una concha

En La Cueva del Pajaro una casa muy especial atrae la mirada. Sola, un poquito elevado del otro lado de la rambla, ella  domina el lugar con nombre Campico de Fazahalí ("lugar vacío" en arabe).
Una concha enorme par vivir a dentro. Es el sueño de una maestra madrileña, Carmen Pino. Tambien el interior es especial. La forma de concha se nota en todas partes.
Como Señora Carmen tiene un Bed y Breakfast he pasado una noche en la concha. He entendido rujir la mar, o fue la lluvia...?



lundi 24 octobre 2011

24.10.11 Velez Blanco

Con su hermana Velez Rubio, Velez Blanco es la puerta oriental de la Andalucía.
Su castillo increible y sus 4 fuentes hacen de este lugar algo de muy especial.
Hay una fuente "normal", la fuente cuatro caños, la fuente de la novia y la fuente cinco caños.
Esta ultima tiene la inscripción: QVI GVSTAT HOS LATICES NON OBLIVISCITVR VNQVAM.
He gustado; que pasara?



dimanche 23 octobre 2011

21.10.11 Andalucía

Hoy a mediodia he atravesado la frontera de la Andalucía por el Collado Merera en la Sierra de la Zarza. Andalucía, pays del sol, de la luz, de la flor del almendro, del flamenco, de los pastos verdes.
Y sabes que este Andalucía tan celebrada me ha inventado para acogerme con todos los honores?
La lluvia!
Desde hace tres meses, las primeras gotas de agua han caïdo al momento mismo que he puesto mi pie sobre el sol de la Andalucía.
Con este señal fuerte todo esta bien para mi ultima etape en la Peninsula iberica.


jeudi 20 octobre 2011

19.10.11 Chorreones - mi nido de pàjaro

Una docena de casas al fin del camino. 300 metros sobre el rio Segura. Debajo un olivar, más arriba, la montaña con un bosque de pinos y encinas, aulagas, enebros y romeros impenetrable. Una pared de rocas rojos todo arriba.
Llego al pueblo, a la fuente. Sale agua limpia, fresca. Un lujo! Son las cinco de la tarde. Viene una abuela, no dice nada. Viene un jovencito de 50 años (hi, hi, hi...): aqui la carretera se acabe, no puedes ir más lejos. Si, si, hay un camino marcado sobre mi mapa que sube detrás del pueblo y passa la pared de rocas. No, no, hay caminos de cazadores por allí, por allá; pero ninguno escala la montaña. Si, si, yo conosco, no es la primera vez que subo. Qué...!
Loco estranjero, por fin que hace que quiera!
Me voy, luchando contra las espinas. El camino, es verdad, ha desaparecido hace ya mucho tiempo.
Derrumbes de rocas, un incendio forestal con repoblación han modificado el terreno.
Despues una hora llego a mi llano, a medio altura. 200 metros bajo mis pies el pueblo, mas arriba la pared de rocas.
Pongo mi tienda en el prado natural. Mi mirada va sobre la valle y el Calar del Rio Mundo a lo lejos. El sol rojo ilumina la escena.
Es el campamiento el más increible de mi viaje!
Mañana subiré por la parte del viejo camino siempre existente entre las rocas a la dehesa. Muy bien construido, el ha sobrevivido al tiempo, pero la gente del pueblo lo han olvidado.